⊰ printemps 2023

Affamé. Parce qu'il y a sans cesse ce manque qui me ronge si je n'ai pas ma dose. Des moments où il vaut mieux ne pas m'approcher.

Charismatique. J'avais mon charme, quand je prenais soin de moi. Et encore, il semblerait que certains m'apprécient encore.

Jaloux. De ces personnes qui ont de l'argent. Que je leur extorque avec mon petit regard de biche. Mais en vrai, j'ai toujours été jaloux, d'aussi loin que je me souvienne. C'est pour ça que j'ai toujours voulu me surpasser et être le meilleur.

Compétiteur. Forcément. En lien avec ce que je viens de dire. Il fut un temps j'étais le numéro un. Sur tout. Partout. Et puis... tout s'est fini. Maintenant je suis le numéro un des personnes défoncées !

Borné. Quand je suis fermé sur une idée, difficile de me faire changer d'avis. Encore plus quand je n'ai pas tous mes esprits.

AVANT MOI Toutes les histoires qui finissent bien commencent par "Il était une fois". Pour le moment, la mienne est loin d'être finie, mais elle tourne mal. Donc... Elle ne commencera pas de cette manière. En tout cas une chose est sûre, pour que mon histoire commence il a fallut que deux sorciers se rencontrent. Jason Bones et Claudia Crowley. Deux étudiants de Poudlard, tous deux Poufsouffle. A croire que c'était la maison qui m'accueillerait, que c'était prédéfini.
D'abord amis, mes parents ont commencé à sortir ensemble lorsqu'ils entrèrent en 6ème année. Il y a eu des hauts, des bas. Beaucoup de bas je crois d'ailleurs. Mais leur amour a résisté, surement parce qu'il était soudé par une belle amitié de base. Et c'est là que je suis arrivé, 13 ans après la fin de leurs études. Oui, un bébé tardif. Mais un bébé voulu, espérait, très attendu. Qui s'est fait désirer. Et puis, me voilà, je suis arrivé, mettre un peu de soleil dans leur vie. Du moins quelques temps.

LES PREMIÈRES ANNÉES Un enfant roi. C'est ce que j'étais. Longtemps désiré, mes parents ne voulaient pas me perdre. Alors ils cédaient au moindre de mes caprices. Et ça je l'ai vite compris. Je les menais par le bout du nez. Ce qui énervait mes grands-parents, des deux côtés, mais mes parents disaient toujours "il est notre petit miracle".
J'ai donc été à l'école - parce que c'est obligatoire sinon je serais resté chez moi - et j'ai découvert un monde où... je n'en étais pas le centre. Ça a été une sacrée claque. Il parait même que je me suis un peu assagi. Fini les roulades par terre pour des chocogrenouilles ou des patacitrouilles. J'ai commencé à me faire des copains et copines. C'était agréable en fait de ne pas jouer avec des adultes mais avec des enfants de mon âge. Cette socialisation m'a permis de grandir un peu. Et de me forger mon caractère, qui était pour le coup juste... colérique pour un enfant trop gâté ?

L'ADO ULTRA RELOU Et puis l'âge où on grandi est arrivé. Je traînais avec du monde peu recommandable. La plupart de mes premières fois (boisson, alcool, perte de mémoire) sont arrivées l'année de mes quatorze ans. Je crois qu'à partir de 15 ans je ne dormais plus chez moi. Jusqu'à ce que le vieux bouc (mon dernier grand parent en vie, le père de ma mère) ne vienne me chercher par la peau des fesses. Et au premier sens du terme. J'ai gardé un rouge pendant deux semaines ! Enfin bref. Il a reprit mon éducation en main, m'a sevré, m'a remis dans le droit chemin. Je n'ai appris que bien plus tard, lorsque j'ai reçu ma lettre pour Poudlard, qu'en fait le jour où il est venu me chercher c'était suite à un accident que j'ai causé. Accident magique. Et en tant qu'Oubliator il a du s'occuper des moldus présents (même s'ils étaient défoncés). Il n'a jamais voulu me dire comment mes pouvoirs se sont manifesté et a emporté ce secret dans la tombe.

LE PETIT SORCIER Poudlard a donc accueillit l'enfant sage et exemplaire que j'étais. De belles années où j'ai renoué avec mes parents. Pas très longtemps puisqu'ils sont partis vivre au Brésil mais au moins on s'envoie des lettres de temps en temps.
Niveau étude je m'en sortais donc bien. J'avais quelques amis proches. Quelques personnes à qui je disais juste bonjour. Et puis c'était tout. Pas besoin d'être populaire, je ne le voulais pas. Et pourtant la popularité m'a trouvé quand j'ai rejoins le club de théâtre. Applaudit pour mon rôle du pire mage noire de la deuxième guerre. Surement comme ça que j'ai appris à penser comme eux.

LA MONTÉE Après mon stage d'Auror - qui a mal fini - le service a accepté de me reprendre. Titulaire cette fois. D'après les psychologues de St Mangouste cette expérience vécue me rendait plus important et apte à effectuer des missions plus dangereuses.
Et c'est ce que j'ai fais. Mettant ma vie en péril de plus en plus à chaque fois. L'épouse que je m'étais trouvé a fini par me demander après huit mois de mariage, alors que j'étais allongé sur un lit d'hôpital, de choisir entre elle et mon métier. Et j'ai choisi de continuer ma carrière. Ce qui m'a amené à m'infiltrer dans de puissantes organisations. Diverses. Qu'elles soient pro-moldus ou pro-sang pur. Des petites, sans grandes incidences, mais qui auraient pu avoir de gros impacts si on les avait laissé continuer à grandir et se prendre pour des dieux. Et puis... je me suis fais attraper. Vendu par un collègue qui lui n'était pas infiltré au sein de l'organisation, mais au sein des Aurors.

LA CHUTE Si ce "collègue" ne connaissait pas le but de mes missions et ce que je pouvais confier à mes supérieurs, il a décidé d'obtenir ces informations. De découvrir ce que je savais et ce que les autres pouvaient connaître pour pouvoir nous contrer. C'est là que ça a commencé. TW : torture Cette chaise fut le seul endroit où j'ai posé mes fesses, pendant 12 jours. Buvant des potions qui permettaient de soigner mes blessures. Afin que l'on puisse m'en infliger d'autres. Au départ ce fut le sortilège Doloris. Et quand j'ai commencé à montrer de la résistance, à me faire à ces douleurs, ils sont passés à d'autres tortures. Plus physiques. On profitait de mes moments de faiblesse pour tenter de pénétrer mon esprit. Mais j'ai réussi. A leur tenir tête. A leurs sortilèges peu puissants. Je n'ai craqué à aucun moment. Et si j'ai pu me sortir de là, c'est grâce à mes collègues qui sont venu me délivrer. Sauf que... il n'y avait plus grand chose de moi. Si physiquement j'ai été soigné, mentalement il ne restait plus rien.

LA (MAUVAISE) RÉSURRECTION On m'a laissé sortir de Saint Mangouste après 14 mois. Mon corps était enfin réparé. Mais mon esprit ne l'était pas. Il ne se passait pas une nuit sans que je ne me réveille en sursaut ou en hurlant de douleur. Un mal interne, invisible, psychique. Alors je suis retourné vers ces vieux démons de mon adolescence. J'ai repris de la drogue moldue. Avant de découvrir que de la sorcière pouvait exister. Il ne se passe pas une journée sans que je ne prenne trois doses. Disons que c'est comme mes repas. Matin, midi et soir. Je n'ai pas le choix que de les prendre. Si je veux pouvoir oublier. Et ça fonctionne bien. J'oublie. Tout. Et si j'ai un appartement en dédommagement et un salaire qui continue d'être versé, ce dernier m'aide à acheter mes consommations, simplement.
Est-ce qu'un jour je m'en sortirai ? Je ne sais pas. Je ne fais rien en tout cas pour me sortir de là, c'est une évidence. Cette situation me plaît. J'aime gratter des gallions à gauche et à droite. Et mes anciens collègues continue de m'aider dans ma prise, puisqu'ils m'aident à chaque fois en regardant mon petit regard de chien battu.

Je n'ai pas d'idées particulière qui me viennent en tête pour le moment.

On peut se trouver des liens si :
Vous avez étudié à Poudlard en même temps (et encore plus à Poufsouffle).
Vous avez été ou êtes Auror.
Vous travaillez à Saint Mangouste.

/ ! \ Je ne peux RP que le weekend  

@Seth Wilson
Magic Island (en cours)

@Alastair Trengrouse
On dirait de la magie ! (en cours)

@Faye Moon
Récoltons des cailloux ! (en cours)