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  • Les événements du Bal de Poudlard ne sont pas passés inaperçus. Les sorciers présents ont été témoins d’un drôle d’événement : un étudiant de septième année a chamboulé ce rendez-vous bon enfant en maitrisant sans l’aide de sa baguette le vent. Le vent ! Oubliés par l’histoire et relégués aux contes pour enfants, les sorciers élémentaires refont surface. Ignorant les questions des journalistes, le Ministère reste flou sur l’incident de Poudlard mais la rumeur court désormais : la Magie Élémentaire annonce son grand retour.

    ⊰ printemps 2023

    temps dégagé - 15°C
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    Haru Bakh
    Thе more you try to trap me, the more I'll go off the rails, so take a good look

    INFORMATIONS
    nom & prénom ⊰ gamin solaire qui a l'air d'être né pour toutes les lumières, son prénom, Haru (하루 en hangeul), était dit on une évidence quand on l'a récupéré. C'était un nom qui allait bien à un enfant joyeux.
    Son nom de famille, Bakh (박 en hangeul et 朴 en hanja), est en réalité l'héritage de son histoire, puisqu'il a été trouvé abandonné sous un magnolia dans une ville dont la fleur était l'emblème. De plus, le nom étant courant en Corée du Sud, cela n'a jamais vraiment posé question à quiconque, le gamin aimant s'inventer de fausses familles qui que soit la personne auquel on l'associait,  une habitude qu'il n'a jamais perdue même en arrivant au Royaume-Uni. Ne l’encouragez pas trop au risque qu’il vous invente des choses vraiment invraisemblables...
    âge ⊰ Âgé de 22 années, son anniversaire officiel est supposé être entre la fin du printemps et le début de l'été, en fin juin, probablement... Sur la carte c'est marqué le 21, coincé entre le cancer et le gémeaux, même si lui, l’astrologie, il n'en a pas grand chose à cirer...
    hérédité ⊰ né-moldu, faute d'en savoir plus, ignorant tout de l'existence d'un monde magique jusqu'à ce qu'on lui en parle bien plus tard dans sa vie.
    statut civil ⊰ de loin insensible, en réalité ignorant, Haru est une personne qu'on considère en retard dans son développement sentimental. Il a une manière presque puéril et purement explosive de gérer ses émotions, il ne les comprend pas vraiment, et il ne sait jamais quoi en faire, et ayant conscience de cela il redoute un peu le jour où il se posera plus de questions. S'il est un hiver mordant qui fera faner toutes les fleurs, ne serait il pas mieux qu'il ne goûte jamais à ce genre de printemps ?

    maison ⊰ Gryffondor, la maison des têtes brûlé-e-s, des gens qu'on lui a vendu un peu comme lui, même si même eux semblent fatigué-e-s voir agacé-e-s par ses frasques. Malheureusement, il y a bien une case "Détermination" à cocher pour rentrer dans cette maison, et il est peut-être trop déterminé à y être fidèle...
    année ⊰ 4ème année ; options divination et arithmancie. Il avait les capacités de prendre une troisième option, mais il a prétendu que ça ne l'intéressait pas (en réalité ça lui permet surtout d'avoir plus de temps pour jouer de sales tours)
    club ⊰ ancien membre du Club du Sphynx, il a été banni lors de sa 3ème année après s'être violemment battu dans les couloirs avec un membre du Club du Dragon, ayant été jusqu'à refuser de s'excuser. Il fait actuellement partie de la société d'aide à la libération des elfes, membre bruyant et polémique qui au mieux se contente de coller des affiches ou vandaliser quelques murs, et au pire finit souvent dans des bagarres avec ses adversaires idéologiques.


    baguette magique ⊰ une baguette de 30 centimètres en bois d'aubépine avec comme coeur un cheveux de Vélane peu flexible.
    traits de personnalité ⊰ Haru, c'est cet espèce de jeune adulte avec l'énergie d'un gamin de cinq ans sous rush de sucreries, le genre de personne qui ne tient pas en place, bruyant, exagérément enthousiaste, et très (trop) déterminé à causer le chaos. On sait quand il est quelque part parce qu'il ne sait pas tenir sa langue, ni rester au même endroit sans bouger. Parfois, on se dit qu'il est probablement le résultat d'une expérience scientifique douteuse, parce qu'on se demande seulement qui a autant d'énergie et d'idées tordues. On ne sait que rarement ce qui lui passe par la tête, il fait souvent des choses qui n'ont l'air d'avoir aucun sens, il aime bien aller à contre-courant des choses, et prend plaisir à agacer les gens les plus conformistes et raisonnables.
    C'est un garçon extrêmement borné, qui a des principes moraux très forts malgré son apparente totale insouciance et son manque de sérieux, et est particulièrement allergique à toutes sortes d'injustices. Si on lui prête souvent cet air de gamin qui ne connaît rien à la vie, n'a rien vécu, et se comporte de manière puérile, il est au contraire beaucoup trop conscient de certains vices de ses semblables. Impulsif et impatient, il ne réfléchit pas beaucoup avant de prendre des décisions, porté par ses émotions et ce en quoi il croit plus que tout. On lui reproche souvent son extrême imprudence, un courage qui tire surtout d'un côté suicidaire, parce qu'il mesure le danger mais s'y confronte quel qu'il soit si c'est pour défendre ce en quoi il croit.
    Maladroit avec ses mots, particulièrement vulgaire dans ses expressions, mal à l'aise avec ses propres émotions, dépourvu de patience, il recourt souvent à la violence et s'illustre régulièrement dans des bagarres. Incapable de désamorcer un conflit par la parole, il sera donc toujours tenté de tout régler aux poings, gamin à qui on a jamais appris à communiquer, gamin à qui on a surtout enseigné qu'on ne réglait rien sans faire couler du sang. A cela s'ajoutent des problèmes de gestion de sa colère, un naturel tempétueux à la hauteur du chaos que sont toujours ses émotions.
    Dans sa joie et ses colères, Haru est une personne très bruyante et communicative, mais il se ferme dans absolument tous les autres cas de figures. Saisit par la tristesse, la peur, la confusion ou des émotions complexes, il tend à devenir particulièrement silencieux, hésitant, immobile, recroquevillé comme une petite bête fragile, dépossédé de son habituelle énergie et de l'illusion de confidence qu'il dégage habituellement.
    D'un naturel franc, il évite au maximum de mentir, ce qui semble pourtant paradoxal en connaissant ses manies pour toujours cacher un maximum de choses sur lui-même, mais dans les autres cas il sera toujours transparent. C'est le genre de personne à ne pas vraiment apprécier l'hypocrisie, et à toujours être honnête sur ses impressions sur autrui. Peut-être que c'est aussi qu'il ne sait pas cacher son affection ou son dégoût pour les autres personnes, mais Haru, c'est quelqu'un qui se préfère de toute façon franc dans la majorité des cas, quitte à être vexant ou cassant.
    Cassant, il peut l'être en fonction des situations, parce qu'il a un côté brusque, que sa maladresse n'aide pas à son impulsivité, et qu'il a un côté profondément cynique voire moqueur. La vérité c'est que ce garçon d'apparence solaire est aussi très pessimiste, du genre à toujours imaginer le pire, meurtri dans son âme et sa chair depuis les premières heures, trop conscient pour son propre bien de ce qu'il a vécu et ce qu'il pourrait vivre. Les violences font des êtres cassés ou méchants, et Haru est en l'occurrence quelqu'un de brisé, fragile, trop bousculé dans la vie et facile à faire tomber en morceaux.
    Ce qui pousse autant le garçon à désobéir, à aller à contre-courant, c'est le fait qu'il ait toujours été blâmé et puni quoi qu'il fasse, qu'aucun effort ne lui a jamais permis d'être assez ou d'être acceptable, et qu'il agit donc de telle manière qu'il y aura pour une fois des raisons à ce qu'il reçoive un châtiment. Il ne cherche pas à s'améliorer ou à se conformer pour être aimé, il a abandonné l'idée depuis longtemps, il ne cherche ni les compliments, ni l'admiration, ni l'affection d'autrui, parce qu'il est convaincu que ce ne sont pas des choses qu'il pourra vraiment obtenir. Les seules choses qu'il sait pouvoir avoir, ce sont des punitions, et il lui est ainsi important de choisir de les avoir selon ses propres termes.
    Plus que cela, Haru est le genre de personne à ressentir ce qui pourrait presque s'apparenter à un besoin de désobéir. Plus c'est interdit, plus ça l'intrigue. Est-ce un trop plein de curiosité ou simplement une tendance à l'anticonformisme exagérée découlant de son sentiment d'aliénation par rapport à un monde auquel il ne peut se conformer ? De toute évidence, ces choses font de lui quelqu'un d'au mieux désespérant, voire de puéril, au pire de tout à fait inconscient.
    Puisqu'on attend rien de lui, et qu'il se moque du regard d'autrui, Haru se repose sur lui-même pour être particulièrement cruel envers sa propre personne. Perfectionniste, acharné du travail, et dépourvu de la moindre confiance en ses capacités, il a tendance à se punir de diverses manières s'il n'atteint pas ses buts. La tonne de bêtises qu'il peut faire indiquerait à n'importe qui de l'extérieur qu'il est incapable d'auto-discipline, ce qui est en réalité tout à fait faux, puisqu'il suit toujours ses propres règles et ses propres standards à la lettre.
    Débrouillard, il a appris à survivre et toujours tout faire tout seul, et a par ailleurs beaucoup de mal à fonctionner en équipe. C'est un boulet lors des travaux de groupe, il ne sait ni communiquer ni comment s'organiser, mais tout seul il trouve toujours un moyen de se tirer d'un mauvais pas. Que ça soit dans la vie de tous les jours ou en classe, pourvu qu'il n'aille pas s'acharner contre son propre instinct de survie pour une quelconque raison, il finit toujours par trouver une solution.
    Particulièrement créatif, c'est un garçon au naturel rêveur voir fantasque, souvent la tête dans les nuages, partagé entre les réalités, mais avec toujours de la suite dans les idées et un côté rêveur derrière des airs rustres. Il est curieux de tout, facilement impressionnable, et surtout impressionné par des choses qui apparaîtront stupides aux yeux d'autrui. De manière générale, il a tendance à tout regarder avec des yeux brillants, comme un petit garçon le matin de Noël, à se poser des questions sur un peu tout, et à adorer éplucher des encyclopédies diverses juste pour le plaisir d'apprendre. Il a tendance à exagérément tout vivre en couleurs pour ne pas se faire dévorer par ses failles ou ses délires, effrayé aussi à l'idée qu'on comprenne exactement ce qui ne va particulièrement pas chez lui.
    Empathique et altruiste, venir en aide à autrui est quelque chose qui lui est naturel, même s'il ne s'y prend généralement pas de la bonne manière. Il est maladroit, irrespectueux, impulsif et franchement rapide à s'énerver, mais il a bon fond. Haru pourrait vouloir que le monde brûle, mais il a une réelle affection pour les gens qui le pousse à toujours leur souhaiter le meilleur. S'il a une mauvaise expérience avec quelque chose, il s'arrangera toujours pour que ça ne soit pas le cas pour les autres, ce qui explique notamment pourquoi il tient tant à prendre soin des nouveaux, les intégrer, et les emmener faire des bêtises... parce que lui, il a surtout le souvenir des heures à se cacher dans des placards, des bagarres, et d'une curieuse solitude face à un monde qui lui semblait et lui semble toujours étranger.
    Peu rancunier, la brute qu'est Haru est en réalité une vraie carpette. Il s'arrangera pour détruire quiconque s'en prend à autrui, mais dès qu'on s'attaque à lui il se fige, s'enferme, il préférera se blâmer que mettre la responsabilité sur les autres. Il ne boude jamais longtemps, pardonne vite et à chaque fois, sensible à toutes manipulations affectives plus que quiconque. Il n'a un instinct de revanche que si ça ne le concerne pas individuellement, ou pour des jeux sans réelles importances, pour faire mine de ne pas trop trancher dans le paysage, qu'on ne voit pas qu'il y a toujours un petit quelque chose chez lui qui cloche.
    Fidèle à la mort, c'est le genre de personne à jurer allégeance une fois pour toute la vie. Il tient à ses promesses plus qu'à tout, tout comme il croit en ses convictions et à sa propre morale.
    Il aime s'amuser, aller plus vite que la musique comme s'il y avait des démons à le poursuivre, pressé d'être ce gamin bruyant et envahissant qui casse les pieds à tout le monde, toujours dans les pattes de quelqu'un ou entouré, mais au fond toujours très solitaire. Méfiant de nature, paranoïaque de par ses traumatismes, il peine à laisser autrui approcher, n'en dit au final pas beaucoup sur lui, couvrant les vides de mensonges, préservant des apparences qu'il a appris à garder. Il s'attache vite, se blesse vite, mais ne laisse pas vraiment les autres le toucher, terrorisé à l'idée d'être abandonné après s'être ouvert, préférant que l'abandon arrive sans qu'on ne cerne certaines choses autour de sa personne, qu'on l'abandonne pour ce qu'il accepte et/ou contrôle plutôt que pour toutes ces petites choses qui le rendent si fragile.
    Dans sa vie, il n'a pas vraiment connu l'affection, quelqu'un pour le prendre dans ses bras, ou simplement lui dire qu'on l'aime, ni quelqu'un qui resterait dans son entourage sur le long terme. Il a ainsi un rapport affectif aux autres particulièrement dysfonctionnel, confus face à ce qui doit être fait et comment il doit vivre une quelconque preuve d'affection. S'il a appris à être plutôt tactile voir câlin avec les personnes qu'il aime le plus (et exclusivement ces personnes-ci), il a tendance à être saisi d'une extrême détresse face à certaines autres démonstrations comme des cadeaux ou un service rendu. On se dit que c'est drôle, parce que Haru il ne pleure jamais, mais si on lui offre un dessin ou des cailloux multicolores il fond en larmes et se retrouve incapable de dire quoi que ce soit alors qu'il est habituellement si bavard, ça a l'air absurde, et il fait croire que c'est juste absurde pour ne pas dire que toutes ces choses lui sont douloureuses.
    Plus que tout, un de ses défauts principaux serait l'envie, puisqu'il jalouse énormément de monde de diverses manières. Ces choses peuvent le rendre désagréable voir agressif sans raisons apparentes, font remonter une amertume certaine alors qu'il se dit toujours qu'il a renoncé à avoir quoi que ce soit dans la vie. Il est envieux de quiconque a des parents, que ceux-ci soient aimants ou négligents, quiconque peut se confier à autrui, quiconque se sent accepté, quiconque réussit mieux que lui etc. Son envie le pousse également à se détester lui-même d'autant plus, honteux de ressentir tout cela, frustré face à ses propres échecs, tout ce qu'il n'a pas eu, tout ce qu'il ne peut pas obtenir... Souvent il se demande si le souci c'est qu'il n'a pas trouvé comment être aimé, ou s'il est juste né indésirable et impossible à aimer...
    Au final, personne ne cerne vraiment Haru, il ne montre que ce qu'il veut montrer, parfois les gens ont juste des miettes d'informations supplémentaires, mais il tâchera toujours d'apparaître soit comme un gamin puéril incapable de sérieux et toujours à faire des coups fourrés, soit comme quelqu'un de violent et irrespectueux qui ne perd pas aux bagarres. Le reste, toutes les autres dimensions de sa personne, il fait au mieux pour que personne ne remarque jamais rien.
    miroir de risèd ⊰ une brève séquence où l'on voit plusieurs personnes heureuses et libres, une image où il ne serait pas. Tel qu'il est actuellement, il se dit qu'il est probablement une trop mauvaise personne pour mériter d'être auprès de celleux qu'il aime, qu'il ne sert bien qu'à se battre pour leur bonheur, mais ne trouvera probablement jamais une place ou une rédemption. C'est cruel, mais c'est au fond ainsi qu'il se représente.
    particularité ⊰ Il a malheureusement appris ce qu'était un Animagus avant son entrée à Poudlard, la faute à un sorcier trop bavard qui lui a expliqué son cheminement... Animagus lapin illégal, boule de poils de contrefaçon, il a commencé le processus dès son entrée à Poudlard, réunissant les ingrédients en allant les chercher à des endroits différents juste pour ne pas se faire prendre en plein crime... Il a échoué une ou deux fois avant d'arriver au terme du processus, impatient à l'idée de découvrir quelle chouette créature l'avenir avait pour lui.... c'est à dire un lapin. Un minuscule lapin à la fourrure noire et au ventre tout blanc. Mortifié, il a donc décidé d'emmener le secret dans sa tombe, ayant toutefois pris goût à changer de forme juste pour se faufiler hors des dortoirs la nuit
    épouvantard ⊰ voir ceux qu'il aime se retourner contre lui ou l'abandonner
    faceclaim et crédits ⊰ Choi Yeonjun - avatar par Morning Rain
    content warning ⊰ abandon, tentative d'assassinat, harcèlement, manipulation, transphobie, possibles mentions de comportements autodestructeurs, crises psychotiques (= juste des crises où il y a un surplus d'hallucinations, des crises paranoïaques, et d'autres choses avec un échange réalité/délire plutôt ambiguë, au cas où)
    trigger warning ⊰ psychophobie, mention ou description d'hôpitaux psychiatriques, descriptions de pratiques automutilatoires

    questionsjournal de bord

    ⊰ Connaissais-tu Poudlard avant d'avoir eu ta lettre d'admission ?
    Ayant été quelqu'un de plutôt isolé avant ses 18 ans, Haru a longtemps pensé être tout seul à créer des catastrophes, mais son chemin a croisé pour la première fois celui d'un sorcier alors qu'il avait 16 ans, un jeune homme Animagus qui lui a un peu parlé du monde magique, et des écoles, et lui a plutôt vanté celle à laquelle il était allée (c'est à dire Poudlard). Le gamin n'a toutefois décidé de partir en Angleterre que lors de sa dernière année de lycée, d'abord dans l'idée d'un échange scolaire pour ne pas paraître trop capricieux, puis il a insisté pour rester, s'arrangeant avec ce qui était alors sa famille d'accueil pour être aidé afin de trouver un logement étudiant pour "quand il irait à l'université" (en réalité il est surtout allé à Poudlard). Il a d'ailleurs demandé la nationalité anglaise peu après son 18ème anniversaire et avant de finir son lycée, cochant toutes les cases pour la demande (c'est à dire avoir 18 ans, ne pas avoir commis de crimes graves, vivre au Royaume-Uni, avoir le niveau d'anglais suffisant, et avoir réussi un questionnaire sur la vie là-bas).

    ⊰ Quelle a été ta première manifestation magique ?
    La première manifestation s'est faîte alors qu'il avait onze ans, pré-adolescent perdu qui ne désirait alors qu'avoir un endroit où rentrer et des gens pour l'aimer, il avait été adopté en essai par un couple avec un autre enfant de son âge (les adoptions ayant été jusque là des échecs, l'orphelinat se montrait prudents). Si les premiers jours s'étaient plutôt bien déroulés, Haru ayant pris sur lui face aux brimades et à la jalousie de l'autre enfant ne comprenant pas ce qu'un intrus faisait chez lui, apaisé par le semblant d'affection et de patience que les adultes lui octroyaient, la situation n'a pas duré. Peu avant la fin de la période d'essai avant l'adoption définitive, il s'est battu avec l'enfant biologique du couple, et l'a blessé au visage... ce qui a lui a valut d'être ramené à l'orphelinat.
    Détruit par le sentiment de trahison et d'abandon qu'il avait alors ressentit, attendant près de la voiture du couple qu'on leur ouvre, en entendant la voix de la femme du couple il a juste sentit quelque chose s'échapper de lui, quelque chose qui a brisé les fenêtres de la voiture.
    Un incident qu'il ne pourra jamais oublié, le début de sa vie de freak, de ses tourments, ses fiertés malsaines, ses frasques et sa mortelle solitude. Les rumeurs, ayant pris de l'ampleur à cause d'autres incidents ayant suivis, ont fait que plus jamais quiconque n'a cherché à l'adopter, il a finit son adolescence seul et sans appartenance, dans une orphelinat ou rares étaient les plus grands comme lui destinés à ne jamais avoir leur chance... Rares personnes de son âge, qui à cause des autres nombreux accidents ayant suivis, l'ont juste craint, méprisé et isolé.

    ⊰ Quel animal as-tu choisi pour t'accompagner ?
    Il a adopté un gros chat tigré en surpoids du nom de Bidoof, un animal plutôt asocial et à l'air calculateur qui de même ne tolère généralement ni humains ni animaux. Il lui a acheté des vêtements pour chat, notamment une espèce de veste avec des ailes d'ange, un accessoire qui de toute évidence donne un certain charme (?) à l'animal.
    En général, on peut surtout voir l'animal ronfler sur son coussin personnalisé, ou juger du regard quiconque ose croiser son chemin lors d'un ballade. Beaucoup sont persuadés que Bidoof est un animal dangereux, mais on ne l'a au final jamais vu attaquer quiconque... Et il est préférable de ne pas suggérer à son humain de l'enfermer d'une quelconque manière.

    ⊰ Où pouvons-nous le plus vous trouver lors de votre temps libre au château ?
    S'il n'est pas à la Bibliothèque pour réviser (aussi étonnant que cela le paraisse, oui, c'est un élève studieux), il est probablement en train de faire la course avec d'autres élèves pour voir qui arrivera en premier au septième étage, occupé à effrayer les nouveaux en les emmenant aux sous-sols, à la Tour d'Astronomie pour essayer de mémoriser les constellations et ensuite les retrouver à la nuit tombée, ou simplement dehors à faire on-ne-sait-quoi (une réunion avec les membres étudiants de la société d'aide à la libération des elfes ? Juste avec ses ami-e-s ou des curieux à planifier un mauvais coup ? En train d'encore se bagarrer sans magie avec on-ne-sait-qui ? Une répétition pour un concert ? Des speechs de motivation improvisés pour d'autres élèves peu motivés et qui n'en ont probablement rien à cirer ?) La nuit on dit qu'il est dans les dortoirs, comme tout le monde... En théorie... Si ce n'est pas en réalité Bidoof sous la couette pendant que son humain crapahute dehors sous forme de lapin.

    ⊰ Rentres-tu chez ta famille pour les vacances ou restes-tu au château ?
    Aussi étonnant que cela puisse sembler, il lui arrive de "rentrer" pendant les vacances. Il n'a personne à retrouver sinon un appartement étudiant exiguë, mais il a aussi son "job" côté Moldu. En effet, depuis adolescent il poste des reprises musicales sur les réseaux sociaux, et a commencé petit à petit à composer... Il lui semble toutefois agréable de revenir pour faire un peu de busking, se rendant dans la rue pour faire des représentations improvisées.


    Considérez ceci comme la version abrégée si l'histoire est trop longue (désolé, il se peut que j'aime les pavés) :

    année 2000: Quelques part à Taebaek en Corée du Sud, un nouveau-né est déposé au pied d'un magnolia du parc de la ville. Le nourrisson est trouvé par une vieille dame qui décide de l'emmener à la police dans l'espoir que l'enfant ait été perdu, ou kidnappé, et que ses parents viennent le récupérer. Personne ne viendra jamais, on ne saura jamais qui il était et d'où il venait, et le garçon sera déposé à l'orphelinat.

    2001 à 2011 : Le garçon grandit au milieu d'autres enfants à l'orphelinat. Plusieurs tentatives d'adoptions sont faîtes, mais au vu du comportement turbulent et de l'agitation permanente de Haru, il sera toujours rendu (enfant "trop exigeant", finalement trop âgé pour elleux, demandant trop d'attention etc.). La dernière tentative d'adoption sera quand il blessera l'enfant du couple ayant tenté de l'accueillir, et aura sa première manifestation magique.

    2013 : Le collège est une souffrance pour Haru. Les professeurs, plutôt que l'aider, tendent à protéger ses harceleurs ou à lui demander des efforts au lieu de se mettre en colère. Avec la puberté, il se rend compte que son corps clash de plus en plus avec sa réalité, ce qui le plonge dans une détresse extrême. Ses propres pouvoirs se manifestant maintenant régulièrement le terrorisent et participent à son isolation. Il commence à poster des reprises musicales en ligne à cette époque.

    2014 : Une personne lui tend la main et devient son amie. Il s'y attache d'une manière extrêmement malsaine, au point d'excuser ses violences et ses abus divers. Il s'appuie notamment beaucoup sur elle pour palier aux troubles psychotiques qu'il a développé à cause des violences répétées.

    2016 : Haru rencontre un sorcier pour la première fois. Celui-ci lui explique enfin ce qu'il est et qu'il n'est pas seul. Malgré le soulagement, il hésite à vraiment y croire. Le sorcier est un Animagus, chose qui pique l'intérêt de l'adolescent. Les démonstrations de transformations achèvent de le convaincre qu'on lui disait vrai, et lui donnent envie de faire pareil.

    2017 : Il est trahit par sa seule amie qui essaie de l'étrangler après qu'il ait manqué de lui faire du mal à cause de ses pouvoirs. Surprise par des gens, "l'amie" sera arrêtée et l'on découvrira qu'il était en réalité dans ses plans depuis longtemps de le tuer. Les adultes se montrent presque conciliants d'un coup avec Haru, qui décide qu'il veut partir d'ici pour tourner la page. Sous prétexte d'un échange scolaire pour sa dernière année de lycée, il part pour l'Angleterre.


    2018 : Haru se fait aider par sa famille d'accueil en Angleterre pour rester là-bas et demander la nationalité après son dix-huitième anniversaire. Prétextant vouloir aller à l'université, il trépigne surtout d'impatience à l'idée de pouvoir aller à Poudlard et trouver des gens comme lui. Il entame sa transition au même moment afin de commencer sur le bon pied et de régler un problème d'entrée de jeu.

    2019 - 2022 : Ses années à Poudlard sont à la fois ses meilleures années et une déception. Il ne sait toujours pas vraiment s'intégrer, il ne sait toujours pas vraiment se faire d'ami-e-s, ses traumatismes le rendent extrêmement méfiant voir violent, et ses efforts tournent souvent à l'échec. Mais il s'entête, comme toujours, il s'entête. Il est devenu un Animagus, il essaie de toujours avoir les meilleurs résultats scolaires possibles, d'approcher les autres avec une énergie positive et il aime son chat. Mais au fond, il ne peut pourtant pas chasser les ombres, il sait qu'un jour tous les gens avec qui il peine à se lier l'abandonneront, ça le terrifie...



    DERRIÈRE L'ÉCRAN
    pseudo ⊰ Koala (il/iel) région ⊰ j'viens de vos cauchemars (ou pas) (ou peut-être benh que si)type de personnage ⊰ inventé sortilège et potion préférés ⊰ chais pas mais on m'attire en général avec de la tarte aux pommes ou aux poires.  tu es venu sur hogwarts legacy grâce à... ⊰ aux top-sites autre chose à dire ⊰ j'sais faire des crêpes si c'est utile. (Stan Taemin)

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    01 . Sazanka

    "Head up high", or you'll never win.
    There's only dead ends waiting, when you give in.
    Yet they go on asking, when all of the time,
    It's always lying in the day,
    'til the dead of the night.


    Il était normal pour les enfants d'avoir beaucoup d'énergie, de vouloir toujours explorer et découvrir de nouvelles choses, et il n'était en rien différent. S'il pouvait passer ses journées à grimper aux arbres, jouer au foot avec les autres enfants, au loup, ou à d'interminables parties de cache-cache, il le faisait avec grand plaisir.
    Il aimait beaucoup les autres enfants. On disait qu'il était un peu bizarre, un enfant bruyant avec trop d'énergie à revendre, créature malicieuse qui aimait par ailleurs faire des bêtises plus que raison. Les autres petits tendaient à l'admirer, le suivre et espérer apprendre des sales tours de sa part.
    Au fond, ce qui le différenciait surtout des enfants de son âge, c'était surtout le fait qu'il ne vivait pas nécessairement la même vie, enfant non-reconnu par l'état, sans existence légale, balloté entre l'orphelinat, et les quelques semblants de famille, des bras tendus pour simplement le re-déposer devant le portail en fer qu'il avait toujours connu. Il ne savait pas où s'attacher, quelle était sa place, si seulement il appartenait quelques part...
    Il avait été trouvé âgé de quelques semaines abandonné sous un magnolia, personne n'était jamais venu le chercher, aucun nom lui avait été rattaché, comme s'il n'avait jamais été qu'une apparition hasardeuse. C'était le garçon venu de nul part, à qui on n'avait jamais daigné donner une explication sur pourquoi il devait subir un tel sort. Et comme quelques malheureux de la ville et ses alentours, il avait été légué à l'orphelinat de la ville, un lieu miteux en partie subventionné par des groupes religieux de la région, où les contrôles de l'État se faisaient rares et laxistes. Les enfants qui finissaient là trouvaient une famille tôt ou terminaient mal, c'était ce qu'on disait. Il n'y avait que peu de protection, on se fichait bien de ce qui se passait entre ces murs, parce qu'avant tout la plupart des résidents n'étaient personnes. Les employés allaient et venaient, les gamins n'avaient que rarement le temps de s'attacher, les enfants les plus vieux s'occupaient des plus jeunes comme si c'était leur travail, et il régnait toujours une certaine tension entre chaque humain présent qui ne disait pas son nom.
    Haru n'était de loin pas si différent d'un enfant standard, mais l'adopter en raison de son statut légal était compliqué, trop de paperasse, de démarches, et il était parfois "trop turbulent", il "demandait trop d'attention", il était finalement "trop grand pour ce qu'on recherchait", et d'autres excuses qui s’amoncelaient, se répétaient alors qu'il retournait toujours à la case départ. Au fond, il n'avait donc que de plus en plus le sentiment mortifiant de n'être assez bien pour personne, que même son mieux quand il essayait juste de rester immobile et silencieux dans le coin de la pièce demeurait indésirable.
    Il aimait jouer, découvrir des choses, mais il n'aimait pas toujours changer d'endroit pour au final être ramené au "vendeur" comme un produit défectueux.
    Mais il espérait, au fond, jaloux, envieux de tous ceux croisant son chemin. Évidemment, l'orphelinat ne pouvait leur permettre de vivre leurs passions comme ils voulaient, il ne pouvait pas intégrer des clubs, avoir de beaux uniformes bien propres, ou s'acheter des choses comme les autres. La seule chose qu'il appréciait, c'était peut-être qu'un nouveau livre pour quelqu'un voulait dire un nouveau livre pour tout le monde, les gamins se passant entre eux l'ouvrage chacun à leur tour.
    Après avoir appris à lire, il avait commencé à faire beaucoup de caprices pour quitter l'enceinte de l'orphelinat pour demander à aller à la bibliothèque à quelques rues de là, s'échappant parfois des lieux quitte à se faire punir pour pouvoir lire des livres sur place.
    Haru, c'était un enfant qui avait commencé avec beaucoup d'espoir, à qui on avait inculqué d'être optimiste, de toujours prendre le meilleur des choses. Mais au fil des années, des échecs et des abandons, il avait fini par perdre son insouciance. Insouciance pourtant essentielle pour charmer de potentiels parents, peignant les visages des jeunes les plus âgés de sourires faux, étendant leurs mensonges jusqu'au cœur de la nuit.
    Il avait rêvé d'être astronaute pour aller sur les étoiles ou la lune, parce que peut-être là-bas quelqu'un voudrait bien de lui. Parler au ciel, c'était tout ce qu'il pouvait faire dans un monde où on ne l'écoutait pas. Les adultes le punissaient toujours quoi qu'il fasse, les autres enfants l'accusaient de tous les maux sans qu'il n'en détermine le pourquoi, et il n'y avait plus assez de pansements à motifs et de compresses pour ses plaies.
    Peut-être qu'on se moquerait de son rêve aussi. Il faisait de son mieux à l'école, mais il n'avait personne pour l'aider pour ses devoirs quand il n'avait pas compris une notion, personne pour lui payer des cours du soir, et personne pour lui payer un professeur particulier. Peut-être qu'il aurait pu mieux faire, mais même quand il s'efforçait de dépasser ses limites, ce n'était jamais assez pour être parmi les meilleurs. Bien-sûr que l'on se moquerait d'un rêve aussi irréaliste : il n'avait pas les capacités de pouvoir prétendre l'atteindre.

    Il avait fallut une onzième année à sa vie pour être "libéré" et "condamné" du même souffle. Il avait fait de son mieux. Personne ne pouvait gagner ou être aimé en baissant les bras, ni sans polir chaque défaut de sa personne. Il devait être parfait, silencieux mais pas trop, souriant mais sans avoir l'air de forcer, poli mais pas amadouant, curieux mais pas invasif... Et il ne fallait pas se fâcher. Pas se battre. Surtout ne pas toucher les enfants biologiques des autres.
    Les yeux ouverts trop ronds, il avait considéré quelques secondes rester immobile à nouveau face aux moqueries de l'autre enfant, l'enfant biologique à ne pas frapper qui ne le laissait même pas partager son lit, jouer avec lui, ou seulement parler en sa présence. Et puis il l'avait frappé, agrippé, jusqu'à blesser l'autre gamin, jusqu'à lui égratigner le visage assez pour qu'il y ait du sang, violemment rejeté en arrière par les adultes paniqués.
    Coupable, il serait toujours coupable.
    Il lui semblait évidemment que jamais personne ne voudrait de lui. Il avait déjà onze ans. Il était vieux. Il se voyait déjà avec les adolescents de l'orphelinat, ceux qui ne descendaient même plus voir les visiteurs, qui restaient lire dans les dortoirs, le regard grave et ayant tant froncé les sourcils dans leur vie qu'ils en avaient déjà une petite ride.
    Il se sentait trahit et abandonné malgré lui, désespéré, dévoré de l'intérieur par son sentiment d'infériorité, son envie de simplement appartenir.
    N'avaient-ils pas vu que c'était l'autre enfant qui l'avait agressé les jours précédents ?! Qu'il s'était peut-être juste défendu ?! Était-ce juste normal parce qu'il était un objet qu'on pouvait rendre sans culpabilité ?!
    Quoi qu'il fasse, il était toujours puni, même quand il était gentil et obéissant il finissait blâmé. Et les punitions faisaient mal, il ne savait même pas qu'il était légal de frapper les enfants, mais les choses se faisaient tout de même. Que faire quand il n'y avait aucune bonne option ? Y avait-il quelque chose qu'il n'avait jamais su entrevoir et qu'il aurait dû comprendre ? Était-il une si mauvaise personne que ça ? Il n'avait jamais demandé à vivre, à exister, alors pourquoi lui infligeait-on tant de misère ?
    Il était coincé, toujours coincé dans le même cycle qui se répétait en boucle jusqu'à ce qu'il en perde la tête.
    Ramené devant le portail gris triste de l'orphelinat, il s'était tourné une dernière fois vers ces personnes qui encore une fois l'abandonnaient, le véhicule sagement garé au bord du trottoir. Et quelque chose en lui semblait tout simplement s'être échappé pour hurler ce qu'il ne pouvait pas dire. Suite à une tempête de verre brisé, il avait pris ses jambes à son cou en direction de la sortie de la ville pour les montagnes, espérant en son fort intérieur que quelque chose là-bas viendrait le protéger, qu'il pourrait se cacher à jamais entre les arbres, fusionner avec la mousse et que plus jamais on ne le trouve.
    Il ne savait pas ce qui s'était passé, mais c'était certainement de sa faute aussi. Il allait se faire punir s'il revenait, et il avait trop peur d'avoir mal pour oser rentrer. Il avait également conscience que tout le monde se massait toujours aux fenêtres en entendant une voiture s'arrêter devant l'orphelinat, qu'il s'était probablement fait apercevoir, que plus personne ne lui parlerait jamais. Que s'était il passé ? Il n'en savait toujours rien, et il était terrorisé. Il savait déjà que plus jamais rien ne serait pareil.

    02 . Distant fields

    When life gives agony,
    Don't ever cry.
    The isle's where I'm always waiting for you.
    Out near the front, so no one's stealing the view.


    Exister seulement était devenu douloureux.
    Parfois il se plaisait à s'imaginer ne pas vivre, s'étant habitué à ne trouver un échappatoire qu'en traînant sur Internet pour échapper à une réalité où il ne trouvait plus rien de positif. Il aurait aimé être quelqu'un d'autre véritablement, pas seulement avoir toutes ces lignes de sa conscience qui s'emmêlaient comme une pelote de laine, l'impression de n'être que douleur et délires, terrifié par un monde qui lui était toujours plus effrayant.
    Il était allé demander de l'aide à l'infirmerie de l'école, avait supplié qu'on le sorte de là, mais tout ce qu'on lui a dit c'était que la situation ne s'améliorait pas parce qu'il ne faisait pas assez d'efforts, qu'il n'essayait pas assez fort. Il ne voyait pourtant toujours pas ce qu'il faudrait changer, ce qui était si mauvais chez lui, et le désespoir le poussait dans des extrémités rendant désormais toujours plus compliqué son retour “du bon côté”. Si personne ne venait le défendre, alors il le ferait tout seul, il frapperait jusqu'à ce qu'on le laisse tranquille, qu'on ait peur de lui plus qu'il avait peur. Mais rien n'y faisait, il n'était pas assez fort, il ne pouvait rien faire si l'ennemi était une armée.
    Parfois il ne savait plus ce qui était vrai ou ce qui était faux, s'il y avait seulement un espace entre les deux où il était constamment perdu. Parfois il y avait des ombres qui essayaient de l'étouffer, qui lui murmuraient des choses, il entendait les autres parler dans son dos par cacophonies, pour leur échapper il s'enfuyait en courant des salles de classes, dormait en dessous de son lit ou se cachait dans des placards, entrant dans des espaces exiguës grâce à sa silhouette trop maigre à force de ne pas pouvoir se nourrir correctement, trop petit pour un gamin de son âge, mais assez pour trouver les meilleurs endroits où disparaître.
    Il s'était cassé une jambe en tombant de l'escalier au collège. Accident récurrent, il n'avait juste pas su se rattraper à la rambarde quand on l'avait poussé. Parfois c'était l'eau sale du sceau des élèves en charge du nettoyage qui lui tombait dessus. Parfois c'était juste son repas qui finissait malencontreusement au sol. Parfois on lui lançait des boulettes de papier dessus par mégarde. Parfois on le frappait même s'il ne se battait pas parce qu'après tout, il avait rendu les coups une fois, alors il le méritait. Parfois c'était juste sa faute quoi qu'il fasse, quoi qu'il dise aux professeurs, parce qu'il lui arrivait de se fâcher et de frapper, incapable de traduire sa douleur par des mots. Toujours, l'humilier et le blesser était un jeu ou une leçon nécessaire que tout le monde justifiait sans trop y songer.
    La seule chose qu'on lui avait accordé, c'était de “régler les choses” avec ses bourreaux, dans un bureau face à ces personnes et leurs parents, lui tout seul avec personne pour le protéger. Une cuisante humiliation qui lui avait appris à ne plus jamais demander une quelconque aide.
    Il ne savait pas comment, ni pourquoi, si c'était juste son esprit malade ou une réalité effrayante quand des vitres explosaient, des objets se mettaient à voler, ou quelqu'un se retrouvait subitement privé de ses capacités de parole. Pourtant c'était assez véritable pour qu'on l'évite, le craigne et le traite en paria. Mais s'il parlait des autres choses dans sa tête, personne ne le croyait, personne ne comprenait, personne ne savait. Il s'imaginait des choses inimaginables, et provoquait d'autres choses anormales, et avait fini par être autant effrayé par lui-même que les autres.
    Sa solitude était indicible et le dévorait de l'intérieur.
    Si grandir était quelque chose de compliqué et éprouvant pour tout le monde, pour lui les choses étaient également devenues plus compliquées qu'elles auraient dû l'être. Il n'avait évidemment pas perdu sa manie de se présenter comme un garçon enfant, mais il n'avait jamais été tant que dérangé par sa propre apparence par rapport à ce sujet auparavant. Mais avec l'arrivée de la puberté, chaque petit changement le rendait inconfortable, malheureux, le détachait de sa propre personne un peu plus, comme si son âme n'était qu'un sticker mal collé sur son enveloppe corporelle. A ses yeux c'était comme si des cornes lui avaient poussé sur le crâne, comme s'il avait le démon en intraveineuse, corps maudit qu'il ne percevait alors plus que de manière extrêmement déformée.
    Il n'en avait jamais eu rien à faire des gens qui disaient qu'il n'était pas qui il prétendait être, mais devenu adolescent tout cela était devenu insupportable. Dissocier devenait douloureux, surtout quand cette dissociation n'impliquait pas d'être détaché de sa propre détresse, mais lui donnait juste l'impression d'être un alien par rapport à absolument tout le monde autour.
    Pour survivre, il n'avait pas grand chose, sinon le ciel étoilé et sa nouvelle passion pour la musique. Il avait appris tout seul avec les instruments de l'école, faisant ses premiers essais en tant que musicien sur Internet, figure timide qui de toute évidence ne montrait pas son visage et avait encore beaucoup à apprendre, mais se sentait soulagé de trouver un endroit où pour une fois il serait écouté.
    Pour le reste, l'espoir lui échappait petit morceau par petit morceau, et devenir infréquentable était sa seule solution. Si les autres s'appliquaient à le détruire, il en venait à engager une compétition stupide face à elleux en essayant de se détruire avant tout seul, existant à travers une violence chaotique dont il était la principale victime.
    Probablement que ça avait semblé drôle de l'extérieur, que de le ramasser à ce moment-là et de lui faire miroiter une amitié qui ne serait qu'une relation toxique où seule cette personne profiterait. Et lui il y avait crû, parce que c'était encore un type de violence nouveau qu'il n'avait pas expérimenté.

    03 . Love is meaningless

    So really then, were we ever wrong or right?
    An ending, never would've come to light.
    Oh why,
    Were we never meant to see, eye to eye ?


    L'apaisement de l'âme était superficiel. Pansement léger et mensonger qu'était la main tendue, mais il ne voulait et ne pouvait pas le voir. C'était la seule personne à lui sourire, ses mots sonnaient doux, les larmes pathétiques ne venaient s'amonceler que dans le secret de leur cachette coupée du monde.
    Il savait qu'elle parlait dans son dos, il savait qu'elle lui faisait du mal, que ce n'était pas normal de se faire frapper par ses ami-e-s, que ce n'était pas sincère, paranoïa en lui qui avait encore raison de lui indiquer d'à son tour rejeter quelqu'un.
    Mais avait-il seulement la capacité de rejeter quiconque ? Lui qui avait été abandonné, isolé et rejeté plus que raison, pouvait-il infliger seulement cette chose à une quelconque autre personne ? Il ne le pouvait pas. Il était loyal à la mort, terrorisé dans sa chair par les amours superficiels.
    Et il ne savait pas aimer. Il ne savait pas quoi faire, comment interpréter ses sentiments, immature créature qui se contentait de faire tout ce qu'on lui demandait pour faire plaisir faute de mieux. Il se mettait en danger de la simple volonté d'une personne qui lui avait proposé un semblant d'affection et de sécurité. L'amour avait ses conditions, toujours, et lui qui pensait l'amour obtenu après une vie sans jamais l'effleurer aurait tout donné pour le garder, que cet amour soit toxique ou non.
    Les humiliations répétées ne réveillaient pas la colère en lui quand c'était cette personne qui les lui infligeait. Parfois elle était bienveillante, et il ne savait pas mettre de barrières, pas établir de limites, il ne savait pas que c'était mal. Son âme meurtrie ne savait que les quelques sourires, les miettes de gentillesse qu'il obtenait parfois, cadeaux précieux qui malgré tout participaient à le garder en vie.
    Il ne la comprenait pas. Elle ne comprenait rien de lui non plus sinon qu'il était attaché à elle et qu'il obéirait quoi qu'il arrive.
    Au fond, il n'était qu'un enfant de quatorze ans qui n'avait personne pour le guider ou le protéger, et pour ces raisons il se laissait simplement manipuler et abuser, parce qu'il ne connaissait rien de mieux, parce qu'il était perdu, et que ce n'était pas sans aide qu'il pourrait faire quoi que ce soit.

    04 . No good lies

    The light dies down, yet you don't really mind.
    It feels like everything goes slower when you move into sight.


    La vie était une farce.
    Il avait trouvé un serpent dans le jardin de l'orphelinat avant de se rendre au lycée. L'animal semblait quelques peu souffrant, et il avait décidé de rester à l'orphelinat pour s'en occuper, cherchant sur Internet comment seulement s'occuper d'une telle créature. Il n'avait pas souvenir d'avoir déjà entendu quelqu'un parler de comment prendre soin de ce genre de bêtes...
    Il avait offert de l'eau au serpent, pensant que celui-ci avait soif, puis s'était activé à l'inspecter pour voir s'il était blessé (ou s'il faisait sa mue), l'animal se laissant étrangement manipuler (ce qui n'est certainement pas le cas d'un serpent normal).
    Finalement, incapable de savoir ce qu'avait son nouveau camarade, il avait commencé à légèrement paniquer, marmonnant qu'il faudrait l'emmener chez le vétérinaire, avant de se faire arrêter par un
    "A-Attends, c'est un malentendu"
    Il n'y avait plus de serpent, mais un homme. Un homme semblant avoir une trentaine d'année, caucasien, fort accent étranger.
    L'espace d'une seconde, Haru avait crû pleurer ou faire un malaise, croyant qu'il venait de transformer une pauvre bête en humain, ou qu'il avait encore halluciné tout ça, s'excusant en boucle, mais l'inconnu lui avait imploré de se calmer. Se calmer parce que c'était normal. Il était le serpent, il s'était juste transformé, et il fallait qu'il la boucle, parce qu'il n'était pas un serpent en danger, et il n'allait certainement pas accepter d'aller chez un vétérinaire.
    Puis, captant les occurrences étranges dans le discours du gamin, il avait posé trop de questions troublantes, Haru ignorant comment répondre sans qu'on se moque ou ait peur.
    Oh, il n'aurait jamais crû qu'il y avait d'autres monstres comme lui. Qu'il y avait d'autres anomalies quelques part. Qu'en plus de ça, pour cet homme, ces choses étaient normales.
    Il lui avait parlé du monde magique, de son école -une école aux Royaume-Uni, Poudlard-, des étoiles dans les yeux en racontant les courses poursuites dans les escaliers, les séances d'astronomie et les cours de potion. Et puis, il lui avait parlé de sa capacité à se transformer, plutôt fier, d'autant plus en voyant l'engouement du gamin en face.
    Il lui avait écrit sur un papier comment il s'y était pris face à l'instance de l'adolescent, celui-ci ayant caché la recette secrète une fois l'Animagus serpent repartit.
    Les jours suivant, il avait retrouvé l'inconnu en ville à plusieurs occasions, insistant pour apprendre de nouvelles choses. L'inconnu en question était en voyage, il ne pouvait lui dire pourquoi... Il lui avait pourtant écrit comment devenir un Animagus juste pour lui dire que c'était un secret important. Cet adulte était il stupide ? Et qui était il vraiment ? Au fond, ne jamais le savoir était préférable, parce que l'inconnu avait disparu aussi vite qu'il était apparu.
    Le retour à la réalité était difficile. Il ne pensait plus qu'au fait qu'il y avait quelques part des gens comme lui, des personnes qui le comprendraient, qui étaient aussi étranges. Faisaient ils voler ou exploser des choses aussi ? Y avait il un monde qui lui serait confortable et ne le rejetterait pas ?
    Et puis, quand il la croisait, l'amie unique au milieu des silhouettes sans visages des autres gamins, le temps ralentissait, il devenait lent et douloureux. Les instants devenaient infinis derrière les sourires cruels parce qu'il comprenait qu'au fond il n'avait pas sa place ici, et qu'il ne l'aurait jamais nul part peut-être. S'il avait été destiné à être sauvé, il aurait pu s'échapper avant, le mystérieux sorcier serpent l'aurait emmené. Mais il était à nouveau abandonné.
    Peut-être qu'il s'était fait des illusions.

    05 . Reality always had to roll the dice

    Was everything, really what you wanted though?
    Does anything, get you feeling all alone?


    Le monde était fait de cotons et de lumières blanches floues et diffuses.
    Et il aurait voulu que ça le reste.
    Sa voix bourdonnait dans sa tête, une piste audio qui se déroulait et se re-déroulait dans son crâne en boucle au point qu'il en avait la nausée, pourtant incapable de bouger pour rejeter quoi que ce soit.
    Elle avait essayé de le tuer.
    Sa gorge lui faisait mal. Était-ce les ombres ou les marques de ses mains ? C'était comme si les traces étaient gravées sur sa peau, comme si la pression était la même malgré le temps passé. Et il ne pouvait pas y croire malgré la douleur.
    Il avait mal même quand c'était faux, il avait mal quand c'était vrai... Quand est-ce que les choses ne faisaient pas mal ?
    La perte de connaissance avait été trop brève, trop brève quand il savait que c'était de sa faute.
    Il avait voulu lui faire plaisir. Il avait obéit à tout ce qu'elle lui avait dit. Il avait fait de son mieux. Pourquoi est-ce que ça avait encore échoué ? Il n'était juste pas assez bien. Il ne méritait juste pas les miettes qu'elle lui avait offertes, parce qu'il l'avait blessée. Ses pouvoirs s'étaient à nouveau manifestés, elle avait été blessée, et elle avait été terrorisée. Terrorisée au point de l'étrangler, au point que sa voix avait raisonné avec des mots qui disaient qu'il avait effrayé les autres pendant des années, qu'il prouvait encore qu'il était un danger.
    Et pourrait il lui-même dormir en sachant tout ça ? Avait il toujours été ainsi à ses yeux ? Pourquoi était-elle venue vers lui si elle avait toujours su qu'il était dangereux ?
    En sortant de l'hôpital, il avait appris sur les réseaux de la ville que c'était pré-médité. Une tentative de meurtre pré-méditée. Les mots étaient inscrits en gras en haut de l'article web.
    Les détails ne lui étaient pas restés inconnus, incapable de comprendre, cherchant à satisfaire une curiosité morbide en lisant le reste de l'article. Il y avait des plans pour le noyer. Il ne savait pas nager, il lui avait dit. Et elle avait organisé un évènement avec ses ami-e-s pour le noyer. Si ce jour-là ses pouvoirs ne s'étaient pas affolés, peut-être qu'il aurait fini noyé quelques jours après sans avoir à se réveiller seul ici... Il aurait préféré que ça soit le cas.
    Tout ce à quoi il avait eu le droit en conséquence, ce fut le silence des autres lycéens, la pitié et la crainte du personnel éducatif de l'école, mais aussi l'abandon et la quasi-indifférence du personnel de l'orphelinat...
    Les jours suivants lui avaient semblé irréels, entre la fausse sympathie soudaine des  laissant travailler tout seul pour payer la dette de son hospitalisation. Peut-être que tous ces gens pensaient que c'était dommage que son bourreau ait raté. Des ragots disaient que son ancienne amie s'était appuyée sur ses troubles mentaux pour s'excuser, qu'il était celui qui était dangereux.
    Tout était de sa faute.
    Il avait voulu la revoir, inquiet à l'idée qu'elle soit seule. Il ne voulait pas que quiconque se sente seul. Il n'était pas certain qu'elle avait désiré que les choses se terminent ainsi. Mais la seule entrevue avait été suffisante pour la condamnation : c'était lui le problème, celui qui avait raté, qui n'avait jamais fait comme il fallait, qui n'avait même pas mérité cette amitié toxique qui avait terminé de ronger son amour propre. Ça avait toujours été lui. Elle allait être punie par sa faute, et elle aurait à vivre en pouvant potentiellement le croiser en étant libérée ? Hors de question.
    Était-ce puéril de sa part de demander à partir, à disparaître de ce qui n'avait de toute façon jamais été sa maison ? Il rêvait stupidement d'une place quelque part, d'une place avec des gens qui pourraient le comprendre. Il y avait bien des sorciers comme celui qu'il avait croisé en Angleterre, non ? Ne pouvait-il pas y aller ? Juste pour un échange scolaire ?
    Qui lui refuserait ? On ne saurait de toute façon pas quoi faire de son cas désespéré le lycée passé.
    Et lui, au fond, il le savait, il était mort. Il était déjà mort. Il était mort quelque part, et il ne reviendrait plus jamais.

    06 . New Ways

    The air gets cold, and you signal the end.
    But I could tell that you were, aching, with all of your stances.
    I'll be fine, but my heart won't agree.


    Être dans un pays étranger avait ses avantages et ses inconvénients. Tout le monde était un peu curieux à son propos, mais il savait aussi qu'il n'était certainement pas à sa place ici non plus.
    Il aimait sa famille d'accueil pourtant. Iels étaient bienveillant-e-s à son égard, et à nouveau il n'avait pas vraiment su quoi en faire. Il faisait de son mieux, il aidait dès qu'il pouvait, travaillait à côté pour ce qui lui semblait être un devoir de remboursement, et iels le lui rendaient d'une manière qui lui était inexplicable.
    Il ne voulait pas déranger, il voulait se faire petit, terrorisé que le revers de médaille soit trop cruel, il ne demandait qu'un minimum... Etait-il vraiment le même après être partit ? N'allait il jamais changer ? Ne pouvait il pas s'améliorer ? Il l'ignorait.
    Il n'était qu'un fantôme mort dans l'âme. S'il n'était plus, s'il n'existait plus, pouvait il demander de l'aide. Avait il seulement le droit de souhaiter changer ?
    La dernière année de lycée marquait aussi l'approche de sa dix-huitième année. Et en parlant avec le fils de sa famille d'accueil, il avait été convenu que s'il ne voulait surtout pas retourner en Corée du Sud, il pourrait toujours essayer de demander à rester plus longtemps au Royaume-Uni, ou de demander la nationalité. Il ne voulait pas refaire face à des gens qui lui avaient fait du mal en Corée, et demeurait torturé par l'idée de suivre la personne qui avait littéralement essayé de le tuer, s'en voulant toujours quelque part qu'elle n'ait pas réussi son coup et ait dû payer le prix de ses crimes.
    Il avait travaillé dur pour pouvoir obtenir sa nouvelle nationalité, fier d'en quelque sorte s'auto-achever, persuadé que s'il faisait semblant, sa mémoire et ses traumatismes mourraient avec son passeport d'origine. Il se trompait. Il ne le comprenait pas, mais il était évident que rien n'était aussi simple.
    Pour la première fois, il trouva également un peu de compréhension sur certaines de ses questions identitaires, sa famille d'accueil l'aidant à entamer une transition de genre. Au fond, ce qu'il voulait n'avait jamais été vraiment compliqué, juste que l'on puisse le reconnaître selon qui il était pour ce genre de questions simples, et cette chose avait pu être obtenue.
    Il avait également eu son diplôme, achevant le lycée avec de bons résultats, peut-être trop enthousiaste en anticipant déjà ce qu'on lui disait devoir attendre.... Une lettre. Il devait attendre une lettre.
    Une lettre scellée au sceau rougeoyant, le papier doux sous ses doigts, adressé à son nom, qui avait définitivement confirmé certaines choses. Ce n'était pas un mensonge. Le sorcier serpent n'avait pas menti. La magie existait vraiment, et il allait enfin avoir le droit à des réponses.
    Ce n'était pas un mensonge. Le sorcier serpent n'avait pas mentit. La magie existait vraiment, et il allait enfin avoir le droit à ses réponses.

    07 . Umbrella

    But I will find...
    I wanna find that hand of yours.
    Until the day that I,
    hold it close to mine.


    Ses articulations lui faisaient mal, et il se disait qu'il ne s'y habituerait peut-être jamais. Ce n'était pourtant plus sa première transformation, mais après tout, il n'avait jamais été vraiment supervisé par quiconque, ayant gardé le secret de son apprentissage jalousement. Il n'était pas certain de si c'était de la simple insubordination, ou s'il craignait seulement qu'on se moque de lui. Pourtant il se fichait de l'avis des autres, non ? Peut-être ? Parfois ?
    Il avait été et était toujours mortifié par les résultats de sa première transformation en tant qu'Animagus. Il avait voulu devenir puissant, trouver quelque chose de vraiment chouette qui lui permettrait de protéger toutes les personnes qu'il appréciait, mais le destin semblait s'être rappelé qu'il était important de se payer de sa tête... Ce qui avait fait qu'il était devenu un Animagus lapin. Un lapin nain, minuscule, qui pour se défendre n'avait probablement que ses dents, détalant à toute allure à la vue de la moindre chouette pour se terrer dans un trou... Inutile. Stupide. Ridicule. Mais il pouvait ainsi sortir du dortoir la nuit, confiant à Bidoof, le chat qu'il avait adopté à l’orée de sa première année, la tâche de se faire passer pour lui en se glissant dans les drap.
    Après la fin du lycée, il avait utilisé l'argent qu'il avait accumulé de côté en travaillant pour prendre son indépendance et arrêter de crécher chez la famille d'accueil qui l'avait accueilli le temps de son échange scolaire. Il n'avait trouvé dans son budget qu'un appartement étudiant, un clapier quasi insalubre, où il avait acheté le propriétaire pour isoler un petit espace pour son travail de musicien.
    Il avait fallut attendre son entrée à Poudlard pour qu'il ait enfin un suivi psychologique. Il avait bien été forcé de reconnaître que tout n'était pas lié à sa magie, et qu'il y avait bien des choses qui n'arrivaient qu'à lui, des hallucinations et dissociations diverses propres à sa personne, une réalité que même des sorciers ne percevaient pas. C'était le résultat de ses traumatismes, certainement, même s'il n'était pas certain de pouvoir en parler, par peur simplement d'être à nouveau isolé ou violenté d'une quelconque manière. Travailler dessus est un processus de longue haleine, mais après autant d'années à vivre avec, il faut reconnaître qu'il a fini par s'en sortir tout seul. Il a appris à alléger ses propres maux, à limiter ses délires, et à dissocier ses hallucinations du réel, ce qui lui permet de presque parfaitement naviguer dans la réalité, sauf en cas de crises majeures.
    Même en essayant du mieux qu'il pouvait, il ne savait toujours pas faire confiance, toujours pas se conformer comme il faudrait, devenu trop rigide après avoir été plié trop de fois. Sa mémoire ne bouge pas, ses traumatismes non plus, comme une marque indélébile pour lui rappeler qu'il n'échappera jamais vraiment à tout ce qu'il avait traversé. Parfois il entend sa voix aussi, dans ses songes et même éveillé, c'était comme si le fantôme de la personne qui aurait pu le tuer revenait sans cesse s'introduire dans sa rétine.
    Les années sont passées, mais s'ouvrir aux autres dans des dynamiques sociales plus saines lui semble toujours impossible. Il se démène mais rien n'est jamais gagné. Il y a des gens qu'il aime de manière inconditionnelle, parce qu'il a toujours aimé autrui, qu'il n'aime pas être seul au fond... Et quand il s'approche il finit par reculer de lui-même par peur d'être abandonné, qu'on lui dise que ça ne voulait rien dire, de ne pas être assez. Parce qu'il n’est jamais assez. Et il se mettrait en danger de manière irraisonné pour autrui parce qu'il lui semble que sinon il ne servirait plus à rien.
    L'amour dans sa vie est toujours conditionnel. Il l'avait appris à ses dépends, et il avait à cœur qu'il aurait toujours à donner pour mériter quoi que ce soit, mais qu'au fond il finirait tout de même seul à la fin.
    Il fait probablement trop de choses à l'envers Haru, il est fâché contre tout, il est bruyant, il est explosif, mais il se brise vite. Il est fantasque, il se moque de l'avis des gens, c'est quelqu'un qu'on remarque vite parce que c'est toujours comme s'il vivait en explosion de couleurs. Il aime la musique et les étoiles comme avant, parce qu'il n'a plus jamais lâché ce qui lui a permit de survivre.
    Il est curieux et intenable comme le sont les enfants, immature dans sa manière de comprendre et d'interpréter la plupart des sentiments, l'apparence piquante et difficile mais le cœur aimant et épris de justice, irrespectueux et rustre mais parfois si rapide à s'excuser pour les choses les plus ridicules, il prend à la fois tant de place pour disparaître à la première occasion...
    Il ne s'est jamais réconcilié avec la vision qu'il avait de lui-même. C'est quelqu'un qui pense toujours être un monstre, une personne méchante, et dont l'idéal consiste plus à un futur heureux pour autrui sans qu'il y soit qu'autre chose, mais après tout, peut-être qu'avec le temps il apprendra qu'il n'est pas obligé de terminer sa route dans un précipice...

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    ooohhh ! bienvenue !!
    Akira Sano
    Akira Sano
    grown & accomplished
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    ⊰ Âge : 24 ans | 24 mai 1998 | Gémeaux
    ⊰ Année : 7ème année
    ⊰ Aparecium :
    Meet me at the bottom of the ocean
    Where the time is frozen
    Where all the universe is open

    Was everything really what you wanted though ? ((Haru)) ANTxAKI19-2

    And we could wear the same crown
    We are the gods now
    'Cause I love you for infinity


    ----------------

    Try to feel my body, so deaf and blind
    In this social overload I'm confined
    I'm out of touch

    Was everything really what you wanted though ? ((Haru)) CS_AKI-x-LAW

    It's harder when it's you
    Turn the volume up, can't hear myself say
    I'm out of sync with you


    ----------------

    Baguette : Bois de pin japonais, épine de monstre du fleuve blanc, 31,5 centimètre, Flexible. Fine, sobre et élégante.

    Grimoires de Magie avancée en :
    + Sortilèges
    + DCLFM
    + Méthamorphose
    + Potions

    Matières étudiées :
    + Metamorphose
    + Sortilège
    + Histoire de la magie
    + DCFM
    + Arithmancie
    + Etude de Rune
    + Potions
    + Astronomie

    Inventaire :
    + Félix Felicis
    + Une bague dont la pierre change de couleur offerte par Lawrence

    ----------------

    Was everything really what you wanted though ? ((Haru)) Tumblr_m51ya53pck1r6r6i7o1_400

    Expecto Patronum

    ----------------

    3615 petite annonce sorcière :

    Fanfreluche d'occasion, bon état, dernière génération
    Noblaillon agaçant qui ne s'habille qu'en vêtements de luxe, très intelligent pour faire les devoirs de vos enfants à leur place, mais ne se nourrit qu'avec de la nourriture de restaurant. Snob avec une tendance à retourner la situation à son avantage pour devenir le capitaine. Potentiellement destructeur. Remise en main propre. Ne sait pas cuire de pâtes.

    ----------------

    Was everything really what you wanted though ? ((Haru)) 01qo

    You are the only one i can trust

    ⊰ Faceclaim : Hwang Hyunjin
    ⊰ Autres visages : Jasper Pendleton | Elliot Moon | Altan van Slager | Alyosha Farkas
    ⊰ Date d'inscription : 02/06/2021
    ⊰ Traces de pas : 1819
    Nox
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    Hello ! Bienvenue sur HL

    Si tu as la moindre question, le staff est à dispo flower
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    Nox
    Lumos
    Bienvenue sur HL ! Il est trop chou ton personnage en mode lapin. Je sens qu'une certaine Amy va pas te lâcher d'ici peu :D
    Lana Eltara
    Lana Eltara
    brave & strong
    Revelio
    ⊰ Âge : 22 ans
    ⊰ Année : cinquième
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    ⊰ Date d'inscription : 13/11/2021
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    Bienvenue par ici nuage
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    Bienvenue parmi nous I love you
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    Hey un nouveau camarade \o/
    Bienvenue !
    Sohan Nevrakis
    Sohan Nevrakis
    wisdom & creativity
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    ⊰ Âge : 19 ans
    ⊰ Année : 3ème année
    ⊰ Faceclaim : Louis Partridge
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    Nox
    Lumos
    Welcome here ! Bon courage pour la suite de ta fiche et surtout, amuse toi bien parmi nous heart2
    Invité
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    Merci beaucoup tout le monde, vous êtes adorables heart2
    @Gabriel Standford Tant qu'elle donne du miam, c'est OK pour faire le lapin de compagnie !!!!
    Invité
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    Bienvenue à toi !

    "courageux plus au sens suicidaire que mesuré"
    bienvenue chez les gryffondors ! Un avenir radieux et dangereux qui attend Haru.. !

    Amour sur Bidoof, de même, Amy je t'invoque, voilà un compagnon de croquette pour ton Boule

    Voilà une fiche pleine d'anecdote, je suis curieuse de voir Haru en rp :)
    Invité
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    @Sorcha MacGregor
    Merci beaucoup heart2
    Ewi ewi, Haru n'est pas nécessairement l'esprit le plus brillant des lieux, mais il essaie.
    Encore merci, j'espère qu'il sera assez bien eh eh heart2
    Akira Sano
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    Nox
    Lumos
    FELICITATIONS !
    Tu es validéééééé, oh yeah.


    Petit mot de la direction.
    J'ai tout lu !
    Eh beh, Haru n'a vraiment pas eu une vie facile, beaucoup de drame  rain J'espère en tout cas que le trublion trouvera sa voie et son bonheur entre les murs de Poudlard  nuage et il est beaucoup trop mignon en lapin !!

    Et maintenant, que faire ?
    Maintenant que t'es admis•e à Poudlard, il faut déjà commencer par te recenser par ici. Tu peux aussi en profiter pour te renseigner sur comment gagner des gallions et des des points de maison et de club.

    Il va falloir aussi que tu t'occupes de ta chambrée : un espace personnel où tu pourras afficher ton moodboard ainsi que tes relations. D'ailleurs, en parlant de relations, si tu veux créer un prélien ou un scénario, fais-toi plaisir.  N'hésites pas à regarder si des cours sont disponibles. C'est bien beau de flâner mais il faut parfois travailler.  Par contre, entre deux cours, tu peux t'en aller explorer le château et en déceler ses mystères en demandant une quête. Or, si t'es plutôt à te la couler douce, regarde s'il n'y a pas un évènement en cours.

    Et une dernière fois, on te l'a déjà dit mais on te le répète : le staff est vraiment là pour toi et pour t'écouter, donc si tu as la moindre question ou le moindre problème, il sera là pour te soutenir, te guider et te conseiller.  

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